Informations
Titre en français : Les heures tristes
Année de composition : 1909
Notice (fr) : Dans cette suite de poèmes musicaux, qui date de 1909 et qui est donnée en première audition, l’auteur s’est efforcé de rendre en des accents pathétiques la douloureuse psychologie qui se dégage des vers des romantiques anglais. Au reste, voici les vers inspirateurs :

Première partie. — Mon âme est triste… Hâte-toi de prendre le luth que je puis encore aimer… il faut que je pleure où mon cœur trop plein va se briser. — (Byron.)

Deuxième partie. — … Un lointain et fatal souvenir, un chagrin qui jette son ombre froide sur nos plaisirs comme sur nos douleurs. — (Moore.)

Troisième partie. — La mort lente, avec toute son armée de douleurs, vient glacer le sang qui coule dans mes veines… des tortures impitoyables déchirent mon corps endolori et attaquent encore mon âme accablée… Ma mémoire agite maintenant autour de moi sa baguette magique pour évoquer les jours de mes jouissances passées, ces jours où l’amour était pour moi le bonheur et la présence de la beauté le paradis… La Mort implacable arrête à jamais le sang qui coule dans mes veines… Adieu! la Vie! — (Byron.)

Quatrième partie. — … Il est des larmes pour tous ceux qui meurent; le plus humble tombeau en est arrosé. — (Byron, Élégie.)

[GC2-310]

Artiste impliqué
Nom Part Fonction Id éditeur Genre
Blanchart Duval Compositeur M