[GC2-292]

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Ces deux danses, l’une sacrée, l’autre profane, sont accompagnées exclusivement par les instruments à cordes.

I. Danse sacrée. Le quatuor joue dans cette pièce le rôle d’un chœur discret et approbateur. Il souligne seulement l’harmonie qui s’échappe de la première entrée grave de la harpe, procédant par larges accords, tels qu’en l’exemple (x). Une deuxième idée, plus chantée, et ornée de croches volubiles, reste également très en dehors, par les soins de la harpe. Des contretemps en pizzicati et des tenues, où l’alto puis le violon doublent la ligne mélodique, agrémentent le déroulement de ses anneaux. La période en accords plaqués (x) sert de conclusion, mais les arêtes rythmiques y sont accusées par le violon, ensuite par le violoncelle, avant l’ultime decrescendo mystérieux.

[Exemple 1]

II. La Danse profane (3/4 modéré) met au contraire d’abord son thème très en dehors au moyen des cordes, la harpe frappant seule les basses, (ex. y). Sous l’excitation d’un rythme en pizzicati des violoncelles et alto, la harpe commence des dessins plus actifs, et avant de faire une déclaration mélodique personnelle, dans un mouvement modéré, se livre à des commentaires libéraux, pendant le développement de (y) au quatuor. Le morceau se termine dans un crescendo animé (ensemble sur le second motif, y).

[GC5-247]