Titre en français : | Trio avec piano |
Numéro de catalogue : | op 2 |
Année de composition : | 1902 |
Instrumentation (fr) : | piano, violon, violoncelle |
Instrumentation (en) : | piano, violin, violoncello |
Notice (fr) : | Ce Trio, op. 2, fut composé en 1902. Il comprend trois parties : a) Un thème général, X [Exemple 1] traverse toute l’œuvre, et, après avoir fourni le principal élément de l’Introduction, se manifeste, par le dessin ascendant de sa première mesure, dans la première idée de l’Allegro. Celui-ci est constitué normalement par l’exposition et le développement de deux thèmes formant contraste; l’un rude et très rythmé, l’autre calme et expressif. Le violon et le violoncelle, en octaves, présentent dans la réexposition ce second thème, sous lequel le piano fait entendre le thème X avec la même disposition qu’au début de l’Introduction. b) Le mouvement Lent, en trois parties, débute par une phrase expressive que se partagent le violon et le violoncelle. Une sorte de récitatif lui succède, ramenant dans une progression continue et mouvementée le thème X qui, à l’origine simple élément mélodique, devient ici une véritable phrase. La troisième partie reproduit la première à laquelle s’adjoignent quelques éléments nouveaux. c) Après quelques mesures où le violoncelle exprime, par mouvement contraire, la phrase mélodique issue du thème X, le dernier mouvement s’ouvre par l’exposition d’un thème rythmique très vif, Y [Exemple 2] auquel le violoncelle oppose ensuite une seconde idée d’un caractère plus mélodique. Cette dernière prend une assez grande importance dans le développement qui aboutit à un rappel de la phrase lente initiale de la deuxième partie, et à une nouvelle présentation du thème X. La réexposition vient ensuite et, après une longue phrase en canon entre le violon et le violoncelle, conclut par une coda lente qui rappelle l’Introduction du mouvement initial. [GC2-275] M. Albert Roussel est parmi les compositeurs les plus connus qui profitèrent de l’enseignement de M. Vincent d’Indy. Après avoir suivi les conseils de M. Koszul, directeur du Conservatoire de Roubaix, il vint en effet à Paris, où il étudia l’harmonie avec M. Gigout et l’orchestration avec le directeur de la Schola. Ses œuvres sont nombreuses et diverses : un prélude symphonique, Résurrection, des Rustiques pour piano, le Poème de la forêt, un Divertissement, la musique de scène d’un conte lyrique de notre distingué correspondant havrais, M. G.-J. Aubry : Le Marchand de sable qui passe, une Sonate, La Menace (1907), une suite pour piano (1910), etc. Le trio qui nous occupe aujourd’hui est une des premières compositions de cet auteur, il porte le n° 2 et date de 1902. Trois parties le composent, toutes trois traversées par un thème cyclique X : [Exemple 1] Après avoir fourni l’élément principal de l’Introduction, il se manifeste par le dessin ascendant de sa première mesure dans le début de l’Allegro. Ce dernier est constitué normalement par l’exposition et le développement de deux thèmes : l’un, rude et fermement rythmé, l’autre calme et expressif. Dans la réexposition, le violon et le violoncelle, en octaves, présentent ce second thème tandis que le piano fait entendre le thème cyclique dans sa disposition primitive. La deuxième partie est un mouvement Lent qui pourrait lui-même se diviser en trois fragments : une phrase que se partagent les « cordes », un récitatif ramenant dans une progression continue et mouvementée l’élément cyclique qui prend ici l’importance d’une phrase véritable, enfin le retour de l’idée première à laquelle s’adjoignent quelques motifs nouveaux. Après quelques mesures où le violoncelle exprime, par mouvement contraire, la phrase mélodique, issue du thème X, la dernière partie s’ouvre par l’exposition d’un thème rythmique très vif, Y : [Exemple 2] auquel le violoncelle oppose ensuite une seconde idée de caractère plus mélodique. Cette dernière prend une assez grande importance dans le développement qui aboutit à un rappel de la phrase lente de la deuxième partie, et à une nouvelle présentation du thème X. La réexposition vient ensuite et, après une longue phrase en canon entre le violon et le violoncelle, une lente coda rappelle l’Introduction du mouvement initial. [GC3-28] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Albert Roussel | Compositeur | M |