Titre en français : | Danses populaires grecques |
Instrumentation (fr) : | violon et piano |
Instrumentation (en) : | violin, and piano |
Notice (fr) : | Ces œuvres inédites sont données en première audition. I. Andantino. — Mélodie instrumentale recueillie par M. Hubert Pernot à Chio, en 1898. C’est un air de danse pour instrument à cordes solo. Quelques pauses ont été ajoutées. Le contour mélodique a été scrupuleusement respecté. II. Allegretto. — Deux chansons ont été ici réunies. La première (au violon) présente des alternances rythmiques, irrégulières : «Là-bas, à Saint-Isidore, ô, ma Vierge, tout le monde court…» C’est un chant de guerre. La seconde (au piano) : «Moi, j’étais l’enfant d’un pêcheur, l’enfant d’un premier péché… une joie, un orgueil…», sert de partie centrale et de conclusion. Danses chantées de l’Archipel. III. Allegretto vivo. — Le texte dit : «il faut se forger un cœur de fer et un foie de plomb pour pouvoir résister à l’amour et à des paroles pleines de poison!…» Le violon «chante» une strophe, qui reviendra après une partie centrale, ajoutée, mais construite sur le rythme caractéristique de la mélodie. IV. Allegro moderato. — Airs de danses sans paroles, pour instrument à cordes, spécifiés Boulgarikos. Une chanson du Caucase (en mode de mi) s’insinue sous la partie centrale de la mélopée grecque et s’amalgame avec elle. Dans les pièces I, III et IV, le tétracorde oriental (du type sol la bémol si naturel ut) donne à la ligne mélodique une physionomie propre qui se retrouve en presque toutes les chansons du remarquable recueil constitué par M. Hubert Pernot (Mission dans l’archipel, 1898). Ce sont les textes musicaux 1, 4, 24, 25 et 114 de ce recueil qui ont fourni la «matière» de la suite pour violon et piano, dédiée à Joseph Debroux. [GC2-222] Ces quatre pièces tirent leurs éléments, — à l’exception de la Chanson du Caucase, — du recueil constitué par Hubert Pernot (Mission dans l’Archipel, notamment à Chio, 1898). I. — Air à danser. — Île de Chio. — Mélodie instrumentale, sans paroles. Tétracorde oriental: si, la dièse, sol, fa dièse. Allegretto. [Exemple 1] II. — Deux danses chantées de l’Archipel. La première (II) est d’une allure rythmique très libre. La seconde (II bis), exprimée par le piano, est au contraire «carrée». Allegretto. [Exemple 2] III. — Chanson (Pyrghi). Les paroles sont: «Il faut se forger un cœur de fer et un foie de plomb pour pouvoir résister à l’amour et à des paroles pleines de poison…» La formule d’accompagnement obstiné, dans la partie centrale de la pièce, est tirée e la dernière mesure du thème vocal, dévolu ici au violon. (Ce milieu est ajouté.) Après quelques mesures ralenties (Andante) la chanson vive reprend et conclut. Tétracorde oriental. Allegretto vivo. [Exemple 3] IV. — Air à danser (Bourgarikos). Mélodie instrumentale, sans paroles. La pièce commence en 6/8 (IV). Là où le 2/4 apparaît (IV bis), une chanson du Caucase, en mode dorien, [Exemple 4] se greffe sur le prolongement de l’air hellénique. Après un chassé-croisé des parties, le thème premier revient, pour finir. Ici le tétracorde oriental s’applique au mode majeur: gamme de si avec ut naturel. — Allegro energico. Cette suite est dédiée à M. Joseph Debroux. [GC2-372] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Maurice Emmanuel | Compositeur | M |