Titre en français : | Trio pour harpe, violon et violoncelle |
Tonalité : | Si bémol majeur |
Instrumentation (fr) : | |
Instrumentation (en) : | |
Notice (fr) : | Ce trio en si bémol (Rouhier, édit.), pour harpe, violon et violoncelle, fut donné en première audition en 1905 et eut depuis de nombreuses exécutions à Paris. Les mouvements sont les suivants : Allegro risoluto, Scherzo, Andante, Final. [GC2-190] Les interprètes de ce jour donnèrent la première audition de cette œuvre, à la salle Érard, en 1905. Depuis, on l’entendit à la Trompette, au Cercle Musical, aux Concerts Sailler, au Lyceum, etc. [Exemples I à XI] Trois motifs circulent dans le mouvement initial (I, II et III). Le I allegro risoluto (unisson aux cordes) prend sans tarder une forme plus chantante, au violon. Ce motif se développe avec une phrase incidente qui est comme l’amorce du motif II, plus mouvementé, en si bémol mineur. Puis le I reparaît changé de rythme, et transformé en phrase large et chantante, qu’expose le violoncelle : (motif III). Les développements successifs des motifs (III, I et II) ramènent le temps Allegro risoluto du début. La seconde partie du morceau développe d’une façon plus serrée les trois principaux thèmes et la phrase incidente, tantôt successivement, tantôt en les superposant. Avant la péroraison finale (pédale de dominante), les trois motifs sont entendus ensemble : I au violon, II au violoncelle et III à la harpe. La péroraison vite et animée (II) termine chaleureusement le morceau. Le Scherzo en sol mineur (3/4) comporte deux motifs (IV et V). Le IV, alerte et spirituel, est exposé d’abord au violon, puis au violoncelle. Il passe à la harpe après un court développement. Une petite phrase incidente (legg e stace) amène le 2e motif, chantant et souple (V). Développements de IV et V, mêlés avec la courte phrase incidente, jusqu’au retour de IV, au violoncelle, sur des arpèges de harpe et des réponses au violon. Le Trio (sol majeur, 2/4) a deux motifs qui se mêlent et s’entremêlent vivement et légèrement (VI et VI’). Le Scherzo reprend, raccourci, et, après quelques rappels de la phrase chantante ralentie, il finit vivement et brusquement. Andante en ut mineur. — Un thème triste et expressif (VII) est exposé partiellement par des entrées successives : violoncelle et violon (sourdines), harpe (sons harmoniques). Puis, le violon le fait entendre dans son entrée, et le violoncelle à son tour donne la « réponse » scholastique à la quinte; la harpe reprend le « sujet » à la basse, et un court développement arrive au 2e thème (en sol bémol) (VIII), plus souriant et moins lent. Retour du VIII (harpe) pendant que persiste un instant la fin du second thème; sur un accompagnement souple et ondoyant (à la harpe), le violon fait entendre dans son caractère primitif le thème VII (fa mineur) sur la fin duquel reparaît et se développe le Meno lento (VIII). Un grand crescendo aboutit à la rentrée du thème VII, dans toute son ampleur (violon et harpe), tandis que persiste au violoncelle le rythme qui termine la phrase chantante. Après un court point d’orgue ff, à la dominante, le premier thème revient, plaintif et triste, sur de sourds pizzicati de violoncelle soutenus par de graves accords de harpe. Le Final début par une sorte d’introduction, où repassent successivement des rappels de l’Andante, du Scherzo et du premier morceau, pendant que, peu à peu, le thème principal du Final (IX) prend sa forme définitive, légère et pimpante, avec un rythme parfois un peu heurté par des syncopes, dans la phrase incidente (X). Assez longuement développé, il conclut en sol bémol, et une enharmonie amène de suite la phrase détendue et chantante qui passe — au moins par fragments — à chaque instrument (XI). Pendant que la harpe expose en si bémol mineur le thème principal le violoncelle rappelle le motif I du premier morceau. Développement des deux thèmes et crescendo aboutissant au retour du Tempo Io, con spirito. Peu après (si bémol mineur), les thèmes I et II s’entremêlent et amènent, par un molto allargando, un rappel assez important du premier morceau (motifs II et III superposés). Le thème final reprend (pédale de dominante) jusqu’à la dernière péroraison (Presto), où s’enchaînent dans un rythme égal les thèmes (I) et (IX). Une mesure rappelle une fois encore l’Andante, et la cadence plagale se résout définitivement sur l’accord de si bémol que des arpèges brillants de la harpe prolongent pendant les tenues des cordes. [GC5-101] |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Henriette Renié | Compositrice | F |