Titre en français : |
la cour suprême |
Durée : |
2min
45s
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Notice (fr) : |
Les sept architectes de cet écrasement supersonique se sont connus à un endroit et dans une époque propices à l’évolution de la musique. Au défunt Café Ludik, rue Sainte-Catherine, Montréal, on pouvait encore entendre une musique improvisée spontanément. Elle flirtait avec le scandale de la dissonance (encore valide, hélas!) et le désir de communiquer avec une mélancolie féroce les inquiétudes d’une génération qui croit entrevoir une finale historique. Tous les membres proviennent ainsi de divers projets louches et/ou audacieux. À défaut d’avoir le taux de testostérone adéquat, ils sont de véritables libertins musicaux, trompant un style avec un autre et ce, à l’intérieur même d’une seule pièce et de façon exponentielle. Bref, le groupe souhaite mettre fin à l’hégémonie tonale et binaire dans les tympans du peuple proprement dit. |
Notice (en) : |
The seven architects of this supersonic crash met in a time and place that nurtured the evolution of music. In the late Café Ludik, Sainte-Catherine street, Montreal, one could still listen to spontaneously improvised music flirting with the scandal of dissonance (still valid, sadly!) and a desire to communicate with ferocious melancholia the worries of a generation who believes it sees an end to History from the corner of its eye. So all the members originate from a number of shady and/or audacious projects. For lack of sufficient testosterone levels, they are true musical libertines, cheating on one style with another, all that within a single piece and following an exponential curb. In a nutshell, the group wants to put an end to the hegemony of the tonal and the binary in the eardrums of the people. |
Traducteur (en) : |
François Couture |
Date (en) : |
1 juin 2003 |
Autres informations (fr) : |
Enregistré à L’atelier d’André St-Cyr, Montréal, janvier 2003 par Olivier Pépin |