Titre en français : | Symphonie concertante |
Numéro de catalogue : | op 8 |
Tonalité : | Si mineur |
Année de composition : | 1901 |
Instrumentation (fr) : | violoncelle, orchestre |
Instrumentation (en) : | violoncello, orchestra |
Notice (fr) : | Cette œuvre fit son apparition en 1909 aux Concerts Lamoureux et suscita les polémiques les plus vives. On ne pensait pas qu’elle reviendrait si vite en cause. «Il ne s’agit point, nous dit l’auteur, d’un concerto pour violoncelle déguisé, mais bien d’une symphonie pour violoncelle et orchestre.» Le violoncelle, en effet, y tient un rôle important, mais non prépondérant. Deux parties qui s’enchaînent composent cette symphonie. La première débute par une large phrase en si mineur, I : [Exemple 1] exposée par le violoncelle et reprise par le tutti. Vient ensuite un second premier thème, plus doux, en si majeur, 2 : [Exemple 2] qui conduit à un nouveau motif, 3, sur la dominante : [Exemple 3] et termine sur le troisième degré. Le développement qui suit est purement mélodique. Sa forme est celle d’un chant exprimé par le violoncelle et qu’accompagnent les triolets des «cordes». Il aboutit au retour, dans la tonique, du thème 3. Le second mouvement débute par un grand et majestueux tutti, 4 : [Exemple 4] Les transitions sont les suivantes : [Exemple 5] Puis, un autre thème : [Exemple 6] dans la dominante survient, qui fera sa réapparition dans la tonique, après le développement. Cette symphonie, écrite en 1901, marque la dernière évolution de son auteur. La forme — on vient de le voir — en est essentiellement classique. [GC2-88] |
Rédacteur (fr) : | H. |
Exécution : | 328869 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Georges Enesco | Compositeur | M |