Titre en français : | Symphonie no 2 |
Tonalité : | Ré mineur |
Année de composition : | 1900-08 |
Instrumentation (fr) : | orchestre |
Instrumentation (en) : | orchestra |
Notice (fr) : | Balakirev mourut au printemps dernier (30 mai). C’était le dernier représentant du groupe des Cinq. Homme supérieur, savant et artiste à la fois, il suivit des cours de mathématiques à l’Université de Kasan, vint ensuite à Saint-Pétersbourg pour se consacrer à la musique sous la direction artistique de Glinka dont il fut le successeur direct. Comme Glinka en effet, Balakirev rêva de donner à la Russie un art musical national et fonda à cette intention une École gratuite de musique où eurent lieu des concerts symphoniques consacrés aux récentes compositions russes autant qu’aux œuvres d’esprit novateur de Schumann, Berlioz, etc., etc. Les œuvres de Balakirev ne sont pas très nombreuses, car il fut toujours très sévère pour lui-même et composa avec lenteur. Il écrivit deux Symphonies: la première en ut majeur et la seconde, qui nous occupe aujourd’hui, en ré mineur. Achevée en 1908, la première partie fut interprétée dès 1907 à Saint-Pétersbourg, en audition privée, mais l’œuvre intégrale n’eut sa première exécution que dans la même ville, le 23 avril 1908. C’est la première audition à Paris. La partition porte dédicace: «À la mémoire vénérée d’Alexandre Oulibicheff» critique, auteur de La vie de Mozart, qui, tant par ses leçons d’instrumentation que par sa connaissance des classiques, eut une grande influence sur le développement artistique de Balakirev. La deuxième Symphonie comporte 4 mouvements: I. — L’Allegro ma non troppo par lequel débute cette œuvre, est écrit dans la forme classique. Un premier motif très chantant s’exprime au violoncelle [Exemple 1] et réapparait poco piu animato à la fin du morceau. Le second thème, II, est tout empreint de couleur orientale: [Exemple 2] II. — Le Scherzo à la Cosaque en si mineur comporte un motif, III: [Exemple 3] bientôt repris par la clarinette. Les violons lui communiquent une allure sautillante qui va s’animant jusqu’au Trio, fait d’un thème populaire, IV: [Exemple 4] III. — La Romance, Andante, débute par une phrase ascendante des violons continuée par les anches, V: [Exemple 5] Puis les cordes chantent, VI: [Exemple 6] IV. — Le Finale est une polonaise très développée, très brillante. Un rythme marqué, dès le début, par les cuivres, se retrouve fréquemment dans le cours du morceau auquel il communique une allure légèrement martiale. Le premier thème épisodique est un motif de caractère national russe, VII: [Exemple 7] Le thème, VIII, exprimé par les violons: [Exemple 8] est précédé d’un dessin: [Exemple 9] rappel du motif 5 de la Romance. Le compositeur Serge Liapounov, né à Yaroslav en 1859, a donné de cette symphonie une bonne Réduction pour piano à quatre mains. (Rouart, Lerolle, édit.) [GC2-52] |
Exécution : | 328851 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Mily Balakirev | Compositeur | M |