Titre en français : | Suite flamande |
Instrumentation (fr) : | orchestre |
Instrumentation (en) : | orchestra |
Notice (fr) : | Cette œuvre dont la première audition fut donnée à Lille en 1902, eut de nombreuses exécutions à Roubaix, Dieppe, Orléans, Boulogne, etc… M. Séchiari l’interprète pour la première fois à Paris. I. Carillon. L’heure est sur le point de sonner et sous le tintement clair des cloches, le carillon lance son refrain populaire: [Exemple 1] Quelques notes plaintives accompagnent ce refrain, car la joie n’est jamais sans mélange de tristesse! Puis un chant d’allégresse: [Exemple 2] monte, monte, clame la joie de midi… Les notes plaintives réapparaissent; le carillon se ralentit; un travailleur, dans le lointain, murmure le refrain populaire… et s’éloigne… 2. Cathédrale. Le point de départ de ce morceau est une impression ressentie devant une vieille cathédrale flamande. Quelques accords se font entendre: [Exemple 3] puis l’impression s’empreint de mélancolie, de tristesse: ces pierres qui ont assisté au spectacle des générations passées, subsisteront après nous, et assisteront au spectacle des générations futures. 3. Kermesse. Les sonneries et les roulements annoncent le commencement de la fête: [Exemple 4] Les paysans se rassemblent, la foule grossit peu à peu. Un chanteur dit un significatif refrain populaire, I: [Exemple 5] qui est repris en chœur. Mais les trompes poussent un nouvel appel et la foule se disperse sur le lieu de la fête, tandis que s’échappent des chants populaires et des cris joyeux. Un couple amoureux passe, indifférent à tout, et poursuit un duo: [Exemple 6] Les sonneries reprennent, clamant la joie, en compagnie des refrains populaires. Femmes, hommes, enfants disent leurs airs favoris et ce sont simultanément le thème I et les suivants: [Exemple 7] C’est, pour terminer, l’habituel grouillement des kermesses flamandes. [GC2-44] |
Exécution : | 328842 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Ch. Quef | Compositeur | M |