Titre en français : | Sonate pour violoncelle et piano |
Numéro de catalogue : | op 27 |
Tonalité : | Si mineur |
Année de composition : | 1910 |
Instrumentation (fr) : | violoncelle, piano |
Instrumentation (en) : | violoncello, piano |
Notice (fr) : | I. Le poco lento liminaire contient les deux contours mélodiques primordiaux de l’Allegro moderato. Ce dessin, présenté trois fois par le violoncelle seul [Exemple 1] amorce au piano, sur la dominante, une première présentation du thème (b) qui ne sonnera dans sa forme complète qu’à l’attaque de l’Allegro, au violoncelle, dans la douceur enveloppée des simples arpèges pianistiques. À la réponse du clavier succède une idée ternaire, née aussi de la première mesure de (b). Développée en d’agréables modulations, elle conduit à un meno vivo où (a) se promène suivi d’un élément nouveau en croches et accompagné d’un balancement de triolets. Une réexposition de (b) en fa dièze mineur, avec différentes variations et un épisode inquiet en la bémol mineur s’enchaînent enharmoniquement avec une rentrée cantabile de (a) précédant le Tempo où l’allègre thème (b) vient en crescendo dire son dernier mot, un peu sec. II. Molto largamente. Cette sombre rêverie traversée d’éclairs papillottants, s’étale sur le texte mélodique (c) : [Exemple 2] Sur la fin de ce morceau, le piano nerveux dépasse souvent la tessiture du violoncelle et reprenant à son compte le thème ci-dessus, le combine avc une deuxième idée rythmique plus vivace, développée au violoncelle. III. L’Allegro molto comporte deux formules principales qui, dévolues au seul archet, chantent sur un roulis de doubles croches élégantes (d) et (e) : [Exemple 3] [Exemple 4] L’œuvre est dédiée à Pablo-Casals et porte le no 27. [GC3-298] |
Exécution : | 328563 |
Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
Louis Vierne | Compositeur | M |