— Georges Didi-Hubermann, Génie du non-lieu, 2001

En enregistrant des artistes se préparer au travail, ces gestes simples, rituels, banals, je prends conscience des choses de la vie pour en faire une œuvre: la sculpteure qui cherche son argile et l’installe sur son tour, l’artiste sonore qui cherche son fer à souder pour fabriquer un amplificateur ou encore une danseuse qui pratique dans le silence de son art. Dans un second temps, je recrée ces lieux, le travail du lieu, dans un espace défini. J’espère ainsi rendre compte, déceler la matière.

— Georges Didi-Hubermann, Génie du non-lieu, 2001

By recording artists in the process of creation – the simple, ritual, common gestures – I become aware of the ways of life to create a work: the sculptor reaching for her clay and settling it on her potter’s wheel, the sound artist reaching for her soldering iron to create an amplifier and a dancer practicing in the silence of her craft. Following this, I recreate these places, the work of places, in a defined space. I hope to render, to reveal matter in it’s most essential movements.