Informations
Année de composition : 2000
Durée : 34min 26s
Instrumentation (fr) : bande 8 pistes
Instrumentation (en) : 8-track tape
Notice (fr) : Toute la pièce, structurée d’après les séries de Fibonacci (dans laquelle chaque nombre est la somme des deux nombres précédents: 0 1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89 144 233, etc.), est basée sur l’intéressant phénomène des pulsars – des étoiles de neutrons en rotation dont émane une radiation qui est captée périodiquement comme signal ici sur terre. Une grande partie du matériel sonore de la pièce musicale provient de petites ‘sphères’. On y trouve aussi quelques sons de synthèse importants, des sons provenant du piano et de rares sons de vent. L’œuvre est organisée en 21 sections qui commencent par une explosion et se terminent par une fréquence de piano seul traitée avec une modulation en anneaux (évocateur du soliste de Pulsars), soulignant la fin de chaque cycle. Les sections sont précédées d’une brève introduction de 21 secondes, dans laquelle on peut entendre la naissance des sphères (les plus intactes ou les moins transformées de tout le travail). Comme s’il y avait une exposition du thème suivie par 21 variations et un coda (durant 55 secondes). Les 21 sections agissent comme des explosions (‘small-bangs’) qui créent des processus en développement et légèrement dilatables. À l’exception du premier, tous les sons de la pièce tournent, pivotant sur deux axes quadriphoniques entrelacés dans un plan octogonal. Harmonia das Esferas est, jusqu’à maintenant, la pièce purement électroacoustique de la plus grande envergure en temps de ma carrière. Sa première a eu lieu le 29 octobre 2000 au III BIMESP (Biennale internationale de musique électroacoustique de São Paulo) avec la participation de six ballerines, la chorégraphie et les solos de Gícia Amorim, qui a répandu la technique de Merce Cunningham au Brésil. Après la première mondiale, une légère révision a été faite le 1er novembre 2000.
Notice (en) : The whole music piece, structured and based upon Fibonacci’s Series (in which each number is the sum of the two preceding numbers: 0 1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89 144 233, etc.), is based on the interesting phenomenon of pulsars - revolving stars of neutrons which emanate radiation that is captured as periodic signals here on Earth.

A large part of the music piece’s sonorous material originates from small ‘spheres’. The exceptions are some important sounds of synthesis, piano sounds and some rare wind sounds.

The work is originally organized in 21 sections which, on the whole, start with an explosion and close with a single piano frequency treated with a ring modulation (reminiscent of Pulsars’ soloist), emphasizing each cycle’s end. The sections are preceded by a brief 21-second exhibiting introduction, in which one can hear an emergence of spheres (the most intact ones or the less transformed of the whole work). It is as if there were an exhibition of a theme followed by 21 variations and a Coda (lasting 55”). The 21 form sections behave as explosions (“small-bangs”) which create evolving and slightly expansive processes.

Except for the first sound, all the work sounds rotate, spinning on two quadraphonic axes interwoven in an octagonal plan. Harmonia das Esferas has been, until now, the pure electroacoustic piece of work of greatest time dimension in my career. It was first performed on 29th October 2000, at the III BIMESP (International Biennial of Electroacoustic Music of São Paulo), with 6 ballerinas and with the choreography and solos by Gícia Amorim, who is responsible for spreading Merce Cunningham’s technique in Brazil. After the world première, a little revision of the work was made on November 1st, 2000.

Rédacteur (fr) : [source: reseauxconcerts.com]
Rédacteur (en) : [source: reseauxconcerts.com]
Exécution : 22139
Artiste impliqué
Nom Part Fonction Id éditeur Genre
Flô Menezes 100% Compositeur M