Notice (fr) : |
La machine, la vision, le son, la parole. Ici le dispositif permet de jouer avec la synesthésie, le seuil par excellence de l'unité et de la pluralité. Le destin et l'origine de la perception. Sur les traces de Mikel Dufrenne (L'œil et l'oreille) l'on pourrait avancer que le corps est synesthésique ou alors il n'en est pas un. Le fait d'associer au niveau technologique les registres autres que sensoriels peut alors signifier que l'on modifie le destin de la perception. Et alors le temps devient inorganique. Les images défilent et se reconstituent à l'intérieur d'une nouvelle instabilité. Les paroles, finalement, nous conduisent vers «les espaces vides, réduits à néant». [traduction française: Fabrizio Gilardino, ix-06] |