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Imaginons un voyage au centre d’une planète entièrement recouverte de métal, une planète à saveur entièrement sonore, construite à partir d’essences automatiques, robotiques et électroniques. Les Cavernes d’acier tirent leur nom d’une œuvre du romancier américain de science-fiction Isaac Asimov et évoquent le New York surpeuplé qu’on retrouve dans deux de ses romans. Sans faire une pièce à programme, Mathieu Marcoux a tracé le paysage sonore fictif des profondeurs de l’immense ville, se servant de la science-fiction pour créer une pièce fondée essentiellement sur le traitement de matériaux industriels. Troisième prix dans la catégorie électroacoustique au Concours national des jeunes compositeurs de Radio-Canada (2001). |