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Akrobat 0.2 a été composée au cours d’un séjour à la Techishe Universität de Berlin pendant l’automne 1988. Le titre fait référence à l’impuissance des humains, sans cesse affligés par la propension à lutter avec ce qu’ils ne maîtrisent pas. Pour moi, cela s’est par exemple traduit par le désir de travailler avec des images — surtout un essai de rapprochement des artistes visuels avec lesquels je travaillais. Par ailleurs, en travaillant dans un domaine que vous ne maîtrisez pas, vous êtes moins sensibilisés par la notion de qualité que seules les compétences permettent d’évaluer. Cela vous ouvre de nouvelles perspectives dans votre discipline et vous apporte davantage de satisfaction dans votre processus de travail, comme si l’ignorance vous donnait moins peur de perdre du prestige. Akrobat 0.2 tente également de travailler avec du matériel musical aussi limité que possible, tout en l’utilisant sous une forme variée pour construire différents niveaux énergétiques. La durée totale du matériel sonore a donc été maintenu à moins de 11 secondes. |