Bio en français : |
Natif de Montréal en 1966, Chris Burns a grandi à quelques centaines de verges de la passerelle #9 de l’aéroport de Dorval, ce qui a établi chez lui la notion que le cri d’un jumbo jet pouvait être une berceuse. À l’âge de 12 ans, incapable de s’acheter une guitare électrique, il est forcé de s’en construire une à partir d’une vieille boîte de Cheerios et de cheveux trouvés derrière un barbier du coin. Ceci, évidemment, ne fonctionna pas, mais ces efforts lui valurent la sympathie du légendaire guitariste Blind Idiot McGhee, avec qui Burns passa trois ans d’apprentissage acharnées, qui se terminèrent lorsque McGhee lui passa sa Stratocaster sur son lit de mort. Depuis, Burns s’est efforcé de désapprendre tout ce que Blind Idiot lui avait appris, et a pu créer et raffiner son propre jeu de guitare, un style qu’il qualifie lui-même de «fêlé du cerveau». |
Bio en anglais : |
Born in Montréal in 1966, Chris Burns grew up a couple of hundred yards away from runway #9 of the Dorval airport; establishing the notion that window rattling screams of a jumbo jet could be a lullaby. Aged 12, unable to afford an electric guitar, he was forced to build one out of an old Cheerios box and discarded human hair he found behind the local barbershop. This, clearly, did not work but it did strike up the sympathy of legendary guitar man Blind Idiot McGhee, with whom Burns took up a three year apprenticeship ending when McGhee passed on his Stratocaster to Burns on his death bed. Since then, Burns has been struggling to unlearn everything Blind Idiot taught him and has been creating and refining his own unique brand of guitar playing, a style he has labeled “brain damaged.” |